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Le bois

 

La forêt de Rambouillet était traversée par de nombreux chemins creux et tortueux qu'empruntaient les paysans, les marchands et les brigands.

 

Le Comte de Toulouse, pour l'agrément de ses chasses, fit percer la forêt de Montfort d'allées et de carrefours. Il n'en donna de noms qu'aux principaux.

 

Louis XV demanda à Bongard du Cambard, Gouverneur du château de Rambouillet, de tracer les routes royales si mal appréciées par les paysans qui emmenaient leurs troupeaux paître en forêt et la laissaient dans un état lamentable. 

 

Enfin Louis XVI, devenu propriétaire de Rambouillet, souhaita dénommer tous les carrefours de la forêt qui ne l'étaient pas. Nombre d'appellations anciennes furent conservées. Pour le reste ce fut rapide et souvent improvisé avec égard pour les personnes qui rendaient service à la forêt à cette époque. Des poteaux indicateurs furent installés partout entre 1784 et 1788.

 

La forêt garde donc le souvenir de nombreux personnages liés à son histoire. Le carrefour de Violaine doit son nom à celui d'un inspecteur des forêts sous Napoléon III, parent d'Alexandre Dumas. Le carrefour Goron, non loin de celui du Comte de Toulouse, nous rappelle l'endroit où ce brigand fameux fut arrêté et subit son supplice. 

 

D'autres ont une explication géographique comme le carrefour des Deux Châteaux, limite des châtellenies de Montfort et de Saint-Léger. Celui du Four au Diable près de Bourdonné où la légende nous apprend qu'une météorite y tomba provoquant un incendie et éparpillant les blocs de grés...

 

 

 

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