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L'eau

 

"Par l'abondance de ses étangs délicieux, la forêt de Rambouillet fait l'enchantement des artistes, des poètes des rêveurs et des pêcheurs", disait Pierre de Janti dans son ouvrage "Forêt, chasses et château de Rambouillet" en 1947, et il avait raison, on s'y sent bien.

 

Petit tour d'horizon à la billebaude.

 

La Forêt de Rambouillet était une zone extrêmement humide et marécageuse. Il fallait passer certaines eaux stagnantes à gué ; le gué pierré devient Guiperreux.

 

L'Etang de Coupe-Gorge a été créé artificiellement en barrant la vallée par une digue, un barrage en quelque sorte. Les gaulois utilisaient l'osier des marais (grou, noa) d'où Groussay, la Noue, les Malnoues et l'étang du grouillé qui devient l'Etang du Gruyer. Il se trouve que le gruyer est le nom donné à l'Officier royal ou seigneurial des eaux et forêts, chargé de juger en première instance les délits commis dans les bois ou sur les rivières dont il a la garde. Il y en avait un à Rambouillet.

 

L'Etang de la Porte Baudet et celui de la Plaine, à Montfort l'Amaury, furent créés par le Duc de Chevreuse, entre 1692 et 1706, dans son projet de vidanger ses bois par la Mauldre. Cela ne fonctionna pas et l'Etang de la Porte Baudet devint l'Etang des Maurus (mauvais rûs) lorsque sa digue tomba en ruine.

 

Afin d'alimenter Versailles en eau, Louis XIV songea à utiliser le vaste plateau d'Yveline. Un réseau de 4000 hectares fut alors créé allant de l'Etang d'Orlande au Grand Canal par 34 km de rigoles. 

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